Quels sont les avantages et les inconvénients des éoliennes au jardin ?

Lorsque vous voulez évaluer la possibilité d’adopter une nouvelle technologie pour votre vie quotidienne, il est conseillé de faire une comparaison minutieuse des avantages et des inconvénients de ce que cette technologie apporte.

Pour accéder à cette catégorie d’avantages et d’inconvénients, il est nécessaire de tenir compte du fait que les éoliennes se caractérisent principalement par le fait d’être une source d’énergie renouvelable à impact environnemental nul. C’est précisément pour ces premières raisons que l’entreprise a toujours adopté la technologie des pales d’éoliennes de la même manière que l’énergie solaire.

Les avantages et les inconvénients, cependant, concernent des domaines différents, de sorte qu’une comparaison devient plus complexe que jamais. L’évaluation finale et globale devra donc être faite par vous, en vérifiant lesquels des différents points soulevés, par les avantages et les inconvénients sont plus ou moins liés à votre situation.

Les avantages de la technologie des pales d’éoliennes

Le premier avantage a en fait déjà été mentionné et concerne l’impact environnemental nul de l’énergie éolienne. L’énergie éolienne est en fait une énergie renouvelable et propre, puisque le vent est une énergie absolument naturelle. La production d’énergie par les éoliennes ne produit aucune pollution.

En outre, il faut considérer que le taux de conversion de l’énergie cinétique collectée en électricité produite est très élevé, ce qui se traduit par l’absence pratique de déchets, sinon minimes et en tout cas risibles. L’énergie ainsi produite peut alors également être utilisée directement au jardin.

La production d’énergie éolienne est et reste pratiquement constante, étant déliée tendanciellement de la saison dans laquelle vous êtes et de l’heure de la journée. En ce qui concerne la technologie innovante des mini-éoliennes, l’impact visuel est extrêmement faible.

Les inconvénients des éoliennes

Tout d’abord, les grandes installations ont des coûts plus élevés, et ne deviennent donc rentables qu’avec un vent fort : en clair, seule l’intensité plus élevée du vent permettrait de récupérer les coûts.

Bien entendu, il faut également évaluer cette situation à la lumière des dernières innovations en matière de pales d’éoliennes, qui ont permis de réduire les coûts. Nous devrions également vérifier s’il existe des incitations au moment de l’installation.

D’autres problèmes, cependant, qui dépendent de la sensibilité spécifique de ceux qui devront vivre à côté, pourraient concerner l’impact visuel de la centrale éolienne, ou pourraient également concerner la pollution sonore, minime mais toujours présente.

Un effet négatif conséquent pourrait être celui qui dérive sur la flore et la faune environnantes, et il suffit ici de penser aux accidents avec les oiseaux. Enfin, on peut encore penser aux interférences sur les ondes radio des télécommunications.

Reussir un bouquet de fleurs

En parcourant le jardin, on est souvent tenté de cueillir les fleurs par brassées. Les floraisons sont si abondantes que les cueillettes passent inaperçues. Mais il ne faut pas cueillir à tort et à travers, sous prétexte qu’il y en a beaucoup. Pensez aux fleurs futures, épargnez les tiges pleines de boutons. L’envie de faire un bouquet est souvent spontanée, malheureusement les fleurs cueillies n’importe quand et mises aussitôt en vase ont une fâcheuse tendance à “pencher du nez”. Pourquoi ne pas prolonger ce merveilleux spectacle dans la maison et fleurir toutes les pièces ?

Le plaisir des bouquets

Cette occupation doit être une détente. Allez cueillir les fleurs au petit matin, quand elles sont encore fraîches de rosée, ou, si vous n’êtes pas matinal (en vacances c’est normal), faites votre moisson quand le soleil est couché. Ne serrez pas les tiges dans vos mains, servez-vous d’un panier à cueillette. Posez les feuillages, puis les fleurs les plus lourdes en premier, pour ne pas écraser les plus fragiles.

Le choix des fleurs

Evitez les fleurs dont la couleur est passée et celles où l’on voit le pollen mûr sur les étamines : elles ne dureront pas. Ne les cueillez pas lorsque les boutons sont trop serrés, car certaines fleurs ne s’ouvrent pas en vase. Préparez-les tranquillement en les nettoyant, en ôtant les feuilles, en les faisant boire. Ainsi mises en condition, les fleurs de jardin peuvent avoir une durée de vie d’environ une semaine. Ajoutez un produit conservateur pour fleurs coupées dans l’eau du vase, cela vous évitera de la changer.

Bouquet coloré et gourmand

Les bouquets de jardin ont toujours un charme naturel apporté par la diversité des végétaux.

Dans ce vase moussu, groseilles et baies de symphorine se mêlent aux roses, tournesols doubles et amarantes. Le récipient profond, ceinturé de lierre, permet aux tiges des fleurs bien enfoncées de boire a leur aise.

Quand récolter les fleurs ?

Il ne faut pas cueillir les fleurs en plein soleil. A ce moment de la journée, elles n’ont plus de réserve d’eau et auront du mal a se réhydrater. Opérez tôt le matin ou en fin de journée. Ne faites pas votre bouquet sitôt la cueillette terminée. Mettez les fleurs dans un local frais, sombre, à l’abri des courants d’air. Triez-les par longueurs, pour les placer dans des récipients
adaptés. Coupez le bas des tiges en les plongeant dans une cuvette remplie d’eau, puis aussitôt après, immergez-les dans des récipients pleins d’eau fraîche. Laissez boire les fleurs au moins 6 heures.

Comment les couper ?

On peut penser qu’une fleur épanouie a une durée de vie plus limitée que celle encore en bouton. Ce n’est pas toujours vrai quand elle est coupée. Bouton ou fleur ; certaines fleurs cueillies en boutons trop serrés ne s’ouvrent pas ; c’est le cas des dahlias, des roses, des rudbeckias, des tournesols. En revanche, prélevez des glaïeuls quand la couleur pointe sur tous les boutons (sauf ceux de l’extrémité). Cueillez-les bien épanouis: récoltez les pavots et les coquelicots quand les enveloppes des fleurs (sépales) commencent à se fendre et brûlez l’extrémité de leur tige qui gardera ainsi sa sève. Le bon geste : dans les massifs, coupez discrètement sur l’arrière des touffes et le plus près possible de la tige principale, pour ne pas laisser de tronçons disgracieux. Conservez une longueur raisonnable, afin que la fleur puisse s’hydrater.

Affûtez vos outils

La cueillette des fleurs nécessite de bons outils, propres et bien tranchants. Réservez un sécateur à ce seul usage, pour que ses lames ne soient pas abîmées. La tige d’une fleur est constituée de nombreux canaux par lesquels l’eau monte. Avec un mauvais sécateur, ceux-ci se trouvent écrasés et les fleurs, non alimentées, deviennent molles. Pour les tiges tendres, une serpette est parfois utile. Elle doit être également bien affûtée. Désinfectez les outils à l’alcool ; vous éviterez ainsi de transmettre des maladies aux végétaux du jardin.

Engrais pour les plantes d’interieur

Les plantes d’intérieur

Les plantes de la maison ont des besoins conséquents en fertilisation, car leurs racines vivent dans un espace réduit. Mais il est important de choisir le type d’engrais selon la plante : verte ou fleurie. La première catégorie préfère un apport riche en azote qui stimule la pousse des tiges et des feuilles. Une plante fleurie a davantage besoin d’acide phosphorique pour former ses boutons. Différentes présentations d’engrais existent pour bien nourrir vos plantes toute l’année. Les nouveautés sont plus simples et moins dangereuses à utiliser et à manipuler.

Pratiques, les bâtonnets

Les engrais présentés sous forme de bâtonnets sont recommandés pour les végétaux à croissance régulière. Piqués dans la terre du pot, ils diffusent lentement leurs matières fertilisantes au fur et à mesure des besoins des plantes, les arrosages successifs les aident à se déliter. Respectez les conseils donnés par le fabricant (le bâtonnet ne doit pas être placé trop près des racines) et la dose préconisée. Un surdosage peut être néfaste pour la végétation ou provoquer des brûlures. Dans les grands contenants, vous pouvez placer plusieurs bâtonnets.

Une solution facile mais à risques : Les engrais dits universels présentent l’avantage d’intégrer les trois éléments fertilisants principaux.

Ils constituent donc une solution de facilité, d’autant qu’ils sont souvent d’un coût très bas.

Mais vous risquez parfois de fournir un élément en quantité trop importante, notamment l’azote, qui nuira à la bonne végétation du légume.

Engrais liquides ou solubles

Ils sont faciles à apporter lors des arrosages. Cette fertilisation se fait durant la période de végétation de la plante, entre mars et novembre en général. Les plantes à croissance rapide demandent un apport hebdomadaire. Pour les autres, un arrosage avec un engrais toutes les deux ou trois semaines est suffisant. Humidifiez le terreau avant l’apport d’engrais. Respectez les doses préconisées parle fabricant, un surdosage peut entraîner des brûlures sur les racines. Pour les plantes fleuries, il est souvent bon d’arrêter la fertilisation quelques semaines avant la floraison, de façon à provoquer un départ massif de boutons.

Les engrais pour les fruits et légumes

Les légumes

LÉGUMES-FRUITS

Pour ces légumes, l’apport d’engrais se fait pendant la période de végétation.

• En hiver (lors du labour) : enfouissez un fumier décomposé à la dose de 4 5 kg/m2. Avant la plantation, faites un apport d’engrais a dominante phosphopotassique (entre 50 et 100 g/m2).

• En cours de végétation : utilisez un engrais spécial tomates, parfaitement dosé. Préférez les formules solubles que l’on donne lors d’un arrosage.

Cet engrais est souvent enrichi en magnésie, un élément qui évite aux fruits de se crevasser. Vous pouvez renouvela cet apport toutes les 2 ou 3 semaines selon la fertilité du terrain.

Les fruits

Dès la plantation, apportez une fumure de fond à raison de 300 g environ par trou. Jetez les poignées dans le fond et recouvrez d’un peu de terre avant de placer l’arbre.

• En fin d’automne (octobre-novembre) :

enterrez à la bêche un engrais spécial fruits, riche en phosphore et en potasse : 400 à 500 g pour les arbres tiges, 100 à 200 g pour les fruitiers palissés.

• Au printemps : après la floraison, enfouissez à la griffe un engrais azoté à raison de 200 a 300 g pour un arbre tige et de 50 à 100 g pour un arbre palissé ou les petits fruits. Si vous avez utilisé un engrais à libération lente, vous pouvez attendre la fin de l’automne, sinon renouvelez cet apport en août.

Les engrais sont indispensables au verger pour assurer la croissance et la pérennité des arbres : l’azote pour le développement des feuilles et des tiges, le phosphore pour favoriser la fécondation et la résistance aux maladies, la potasse pour donner un goût sucré aux fruits.

Le fumier est l’un des plus anciens engrais utilisés dans le jardin. Préférez la forme  compostée, plus facile à assimiler et qui ne risque pas de chauffer lors de sa décomposition en terre. Le fumier le plus aisé à  trouver est celui de bovins, mais le plus riche vient des ovins. Comptez de 500 à 800 g par mètre carré.

Un apport près des racines

Lorsque les arbres sont âgés, l’apport d’engrais peut se faire en creusant des trous avec une barre à mine, sur tout le pourtour de l’arbre, a l’aplomb de la ramure. Enfoncez la barre de 30 a 40 cm de profondeur.

A l’intérieur, placez un engrais présenté sous forme de bâtonnets, de galets ou de granulés, qui se trouvera ainsi à proximité des racines les plus actives de l’arbre. Rebouchez les trous pour que la diffusion se fasse lentement et arrosez.

LEGUMES-RACINES

Semés directement en place, ces légumes doivent trouver un terrain fertile.

• En automne ou au printemps (lors du labour) : enfouissez un engrais de fond, environ 100 g/m2, ou du fumier décomposé, de 1 a 2 kg pour la même surface. Bannissez le fumier non décomposé, qui risque de brûler les jeunes plantules, d’apporter de la moisissure ou de faire fourcher les racines.

Après la levée des graines et l’éclaircissage : faites un apport d’engrais coup de fouet pour stimuler la croissance des racines. Arrosez bien pour que le fertilisant pénètre rapidement dans le sol et soit aussitôt assimilé par le légume.

LEGUMES-FLEURS

La fumure doit être bien équilibrée pour que la production soit régulière, la partie consommable étant bien formée.

* En hiver (lors du labour) : faites un apport de fumure organique (un fumier de bovins bien décomposé à la dose de 4 à 5 kg/m2 est conseillé).

• Au printemps (lors de la préparation du sol) : complétez j avec un engrais de fond (environ 100 g/m2), enfoui par un griffage énergique.

• Au printemps et en été (durant la croissance) : fertilisez J avec un engrais bien équilibré entre les 3 éléments (N-P-K), un engrais fleurs convenant souvent très bien. Respectez la dose indiquée parle fabricant.

LEGUMES-FEUILLES

La fertilisation doit être adaptée au type de légumes à consommer.

• Les épinards aiment les sols riches en matières organiques, de 3 a 4 kg/m2 de fumier sont nécessaires avant le semis. Ensuite, stimulez la croissance en épandant un engrais riche en azote.

• Les choux pommés ont besoin d’un sol très fertile, 4 kg/m2 de fumier décomposé sont nécessaires au départ. Complétez par un engrais coup de fouet, sans exagérer, caria pomme risque de ne pas se former.

• Les laitues redoutent les excès d’azote. Lors du labour,

enfouissez un engrais de fond a raison de 100 g/m2, puis un engrais coup de fouet en cours de végétation (100 g/m2).

Les diverses formes d’engrais

Les plantes du jardin et de la maison doivent être bien nourries pour pousser, fleurir et donner des fruits en abondance.

Les plantes absorbent purs utilisent les éléments minéraux du sol pour assurer leur croissance et leur reproduction. Afin que la terre ne s’épuise pas, le jardinier doit veiller à renouveler les réserves nutritives par des apports réguliers de fertilisants. Il ne faut pas confondre engrais et amendements. Ces derniers allègent ou donnent du corps au sol. Cependant, le fumier et le compost sont à la fois amendement et fertilisant.

Les diverses formes d’engrais

Les engrais sont vendus sous forme liquide, en poudre, en granulés, en bâtonnets, en galets, en gel… Ils sont composés de trois éléments principaux, dans des proportions et des concentrations variables.

L’azote (N) assure le développement des tiges et des feuilles ; le phosphore (P) agit sur la précocité de la floraison, favorise la fécondation et permet une résistance naturelle aux maladies ; enfin, le potassium (K) donne un goût sucré aux fruits, contribue à la croissance des légumes-racines et augmente notablement la rigidité des tiges.

Des éléments spécifiques

Des oligo-éléments, comme le fer, le bore, le manganèse, le cuivre…, et des éléments nutritifs secondaires, tels le magnésium, le calcium ou le soufre, peuvent être incorporés à faible dose, selon les besoins propres à chaque plante cultivée.

Les fleurs

Même si elles ont une vie assez éphémère, telles les annuelles, les fleurs ont besoin d’être fertilisées pour produire en abondance des inflorescences très colorées. L’engrais favorise la rigidité des tiges et la bonne tenue du feuillage. Il permet également aux fleurs de mieux résister aux maladies.

• En automne : incorporez un engrais riche en phosphore et en potasse à la plantation des bisannuelles. Renouvelez l’apport d’engrais fleurs dans les massifs de vivaces.

• Au printemps : dans les massifs, apportez un engrais fleurs à la plantation des annuelles. Au pied des vivaces, enfouissez-le par un léger griffage. Dans les jardinières, quelques bâtonnets diffuseront lentement leurs éléments nutritifs. Vous pouvez aussi apporter le fertilisant sous forme liquide lors des arrosages.

LES ENGRAIS

• Les engrais minéraux (potasse, phosphates) proviennent de matériaux présents naturellement dans le sol.

• Les engrais organiques sont issus de matières animales ou végétales comme le sang, la corne, le guano, les tourteaux, les algues…. Ils sont transformés par les animaux et les micro-organismes du sol -qui enrichissent ce dernier en éléments nutritifs -, avant d’être assimilés par les plantes.

• Les engrais organo-miné-raux sont la réunion des deux premiers et présentent l’avantage d’être assimilés progressivement par les plantes.

• Les engrais chimiques (produits de synthèse) sont directement assimilables par les plantes. Ils donnent un “coup de fouet” à la végétation.

• Un cas particulier : le compost. Il ne doit être utilisé que lorsque les feuilles mises en tas sont bien décomposées et ne risquent plus de brûler les racines des jeunes plants ou celles des semis. Tamisez-le (2 ou 3 pelletées/m2) avant de l’incorporer lors de la préparation du sol au printemps.

LA PELOUSE

Pour avoir une pelouse verte et drue, renouvelez la fertilisation tout au long de l’année.


• En automne : préférez un engrais riche en potasse et en phosphate pour aider le gazon à passer un bon hiver.

• Au printemps : apportez un engrais azoté. Il améliore la pousse du feuillage et lui donne sa coloration verte ; 5 kg pour 100 m2 donnent de bons résultats. Vous pouvez

lui adjoindre un désherbant ainsi qu’un anti-mousse.

• En fin de printemps : effectuez un second épandage si vous n’avez pas utilisé d’engrais à libération lente, qui nourrit les graminées au fur et à mesure de leurs besoins. En végétation toute l’année, le gazon demande des apports réguliers de fertilisants. Au printemps et au début de l’automne, on favorise la pousse du feuillage, et en fin d’automne, on assure la croissance du système radiculaire, le plus souvent par épandage de granulés.

LES CONIFERES

Lors de la plantation et durant les trois ou quatre années qui suivent, les conifères ont un grand besoin en nourriture.

A la plantation (septembre-octobre ou avril) : dans le trou, jetez quelques poignées d’une fumure de fond (engrais plantation), recouverte d’un peu de terre pour que les racines ne soient pas en contact avec les granulés.

 Au printemps : donnez un engrais à dominante azotée sous forme organique pour éviter toute brûlure.

En automne : enfouissez un engrais organo-minéral comportant de l’azote, du phosphore, pour donner de la rigidité aux branches, et de la potasse pour renforcer la résistance aux maladies. Les conifères ont besoin de nourriture pour assurer leur développement, notamment lorsqu’ils sont très jeunes. Deux apports par an sont alors nécessaire le premier étant à dominante azotée. Utilisez de préférence un engrais spécial conifères, dont les éléments ont été bien dosé.

Un bassin dans mon jardin

COMMENT FAIRE :

Vous pouvez demander à un professionnel de vous construire un bassin en béton. Pour un petit bassin (jusqu’à 6 m2), vous pouvez acheter un bassin préformé en plastique. Il est également possible de creuser le sol et d’y fixer une bâche en PVC spécialement conçue à cet effet. Faites-vous conseiller. Prudence, si vous avez de jeunes enfants dans votre entourage, installez tout autour un grillage de 50 cm de haut pour éviter tout accident.

OÙ LE PLACER :

Le bassin a besoin de 5 heures d’ensoleillement par jour pour ne pas se transformer en mare couverte d’algues et sentant l’eau croupie… Evitez la proximité des arbres, car les feuilles mortes se déverseraient dans l’eau.

QUELLES PLANTES :

Vous installez vos plates au printemps ou en été, pour qu’elles s’implantent bien avant l’arrivée de l’hiver. Les plantations ne doivent pas occuper plus des deux tiers de la surface du bassin.
Vous choisirez peut-être des nénuphars, du plantain d’eau, des caltha palustris (appelé aussi boutons d’or des marais), des iris (iris d’eau, iris des marais), des sagittaires…

QUELS ANIMAUX :

Attendez que la végétation soit bien établie (en général le printemps suivant la plantation), avant d’introduire les poissons.
Tout dépend de la capacité de votre bassin. Comptez un mètre cube d’eau pour chaque carpe de 30 cm de long, quatre fois moins pour un poisson rouge. Toutes les espèces de poissons ne sont pas compatibles entre elles : renseignez-vous.
Vous préférerez peut-être installer un couple de canards (15 m2 de bassin est un minimum).
Les autres hôtes viendront spontanément : libellules, grenouilles, insectes de toutes sortes…

L’ENTRETIEN :

L’idéal est de recréer un équilibre naturel, mais ce n’est pas toujours facile. Vous pouvez installer une pompe pour filtrer l’eau et créer un courant qui uniformise la température, surtout si le bassin est petit.

Si les algues envahissent votre bassin, nettoyez la surface de l’eau à l’aide d’une épuisette. Si vous n’appréciez que modérément le chant des grenouilles sous vos fenêtres, vous pourrez éliminer les œufs à l’aide de l’épuisette.
Si nécessaire, posez un filet léger et translucide sur la surface de l’eau pour récupérer les feuilles mortes et autres déchets végétaux.

Trucs et astuces : comment préparer le compost

CONSEILS DE PRO – COMMENT le préparer

1) Monter le tas

Constituez votre tas de compost au fur et à mesure des apports de déchets.

Pour que sa composition soit homogène, équilibrez les quantités de matières sèches (branchages, paille, broussailles, fleurs fanées…) et celles de résidus humides (gazon, produits ménagers, feuilles vertes, mauvaises herbes, etc.). S’il vous arrive d’avoir un volume plus important dans l’une des deux catégories, prévoyez un stockage intermédiaire. Lorsque vous avez une grande quantité de déchets à composter, faites plusieurs tas qui seront ainsi à des stades de décomposition différents. Enfin, la couverture du tas est utile au démarrage pour augmenter la montée en température et la destruction des éventuels parasites.

2) Retourner et arroser

La montée en température d’un tas de compost est très rapide, surtout lorsque les matières humides sont importantes. D’une vingtaine de degrés au départ, elle atteint les 70 °C au bout d’une bonne quinzaine de jours. Dès que cette température diminue, retournez votre tas pour provoquer une nouvelle élévation de la chaleur interne. Le fait de brasserie tas de compost permet aussi de bien mélanger les déchets entre eux et d’obtenir une composition finale plus homogène. Il est d’autant plus nécessaire de remuer toutes ces matières que vous faites des apports réguliers. Si vous êtes en période de sécheresse, arrosez votre compost de temps en temps pour favoriser la décomposition.

L’activateur de compost

Il s’agit d’un produit composé en général de sulfate d’ammoniaque, mais aussi de matières 1 organiques et minérales qui aident à la décomposition des éléments entassés. Son utilité est d’autant plus importante qu’il s’agit de déchets secs. L’apport se fait sur le dessus du tas par épandage, suivant les doses indiquées par le fabricant. Si les éléments mis à composter sont secs, arrosez aussitôt pour accélérer le processus de transformation. Un bon brassage répartit ensuite l’activateur dans le tas. On le trouve dans les rayons de produits pour le jardin des jardineries, sous les marques CP Jardin, Fertiligène, Sem, Vilmorin, etc. Comptez environ 2€ la boîte de 1 kg.

Le compost jeune


Il est préférable d’utiliser un compost bien mûr. Cependant, vous pouvez très bien faire un prélèvement de compost jeune, en surface, mais de préférence dans le bas du tas, pour l’incorporer à la terre de votre jardin, lors d’un labour d’hiver. Ce compost jeune se reconnaît à sa couleur brun clair et la présence d’éléments encore grossiers. Tamisez-le pour éliminer ces parties mal décomposées, que vous remettrez sur le tas. Ce compost sert davantage d’amendement que de fertilisant ou support de culture. Une bonne couche de 2 ou 3 cm, répartie sur le sol avant enfouissement, est nécessaire.

Le compost mûr

De couleur noire, friable sous les doigts, sans odeur, présentant une consistance homogène comparable à celle du terreau, le compost mûr est un excellent produit pour les semis ou les repiquages. Au potager, incorporez-le dans la couche superficielle du sol, et mélangez-le à la terre par un bon griffage. Vous pouvez aussi en disposer dans le fond des rayons de semis. Associez-le à un peu de terre de jardin pour garnir les jardinières. Utilisez-le pour le rempotage des plantes d’intérieur; ses éléments nutritifs seront assimilés au fur et à mesure des besoins des végétaux.

Le processus de transformation

Une vie microbienne se développe à l’intérieur des matières mises en tas et assure leur transformation. Cette décomposition est d’autant plus rapide que les produits sont humides et la chaleur importante. Après deux ou trois semaines, l’oxygène vient à manquer à l’intérieur du tas ; il faut donc le remuer pour éviter la disparition des organismes vivants. La production d’un compost jeune est effective au bout de trois ou quatre mois, mais attendez un minimum de six à huit mois pour qu’il soit réellement mature.

Trucs et astuces : Le compost

Le compostage est un procédé biologique qui permet de recycler les matières organiques récupérées lors des travaux d’entretien au jardin, celles-ci étant décomposées grâce aux organismes vivant dans le sol. Entassées, ces matières produisent de la chaleur (jusqu’à 70 °C), qui détruit les germes et les parasites vecteurs de maladies. Ainsi, on obtient un matériau proche du terreau, qui peut être utilisé au potager, au jardin d’ornement, ou pour les plantes d’intérieur lors du rempotage.

• Utilisez les déchets végétaux du jardin en les transformant en terreau par le compostage.

• Apport d’éléments nutritifs, amélioration de la texture du sol, aération et drainage des terres lourdes : les qualités d’un bon compost ne sont plus à démontrer. 

Une bonne préparation

La qualité d’un compost dépend des soins apportés à sa fabrication. La sélection et la préparation des éléments entrant dans sa composition sont primordiales. Coupes de gazon, tailles de haies et de rosiers, feuilles mortes, surplus du potager, épluchures de la cuisine… On peut également y ajouter du fumier (chevaux et vaches). Ce mélange doit être régulièrement surveillé, brassé, aéré, arrosé pour que la transformation soit complète. Dans de bonnes conditions, un compost est utilisable à partir de trois mois, mais il est préférable d’attendre un semestre pour obtenir une décomposition parfaite.

Un produit 100 % naturel

Avec un pouvoir de rétention en eau notable, ce compost favorise l’humidification des sols légers et leur assure une bonne régulation hydrique et thermique. Mélangé aux terrains lourds, il améliore leur texture en les allégeant, ce qui facilite leur drainage. Enfin, il apporte une dose non négligeable d’éléments nutritifs.

Ou placer le compost

Installez votre tas de compost dans un endroit délaissé du jardin, éloigné de la maison en raison des odeurs de décomposition qui s’en dégagent, lorsque les produits frais commencent à se transformer. Mais gardez-le à proximité de son lieu d’utilisation, afin de limiter les transports. Placez-le aussi dans un espace bien ventilé, non couvert par des branches d’arbres qui empêcheraient la pluie de tomber dessus. Nos conseils : comme il est assez peu esthétique, entourez-le d’une palissade sur laquelle vous ferez courir des plantes grimpantes ou masquez le avec une haie végétale fleurie. Prévoyez un emplacement suffisamment large pour pouvoir le retourner régulièrement sans être gêné.

Que composter

LES DÉCHETS DE LA MAISON

Epluchures de légumes et de fruits peuvent aller sur le tas de compost. Vous pouvez aussi y apporter du marc de café et des feuilles de thé, ou d’autres plantes infusées, des fruits trop mûrs et même des coquilles d’œufs. Les fleurs fanées et les petites tailles des plantes d’intérieur ou de véranda sont bonnes pour le compost. Les papiers gras sont tolérés, à condition de les déchiqueter finement. A proscrire : tous les produits laitiers et les restes de viande (os, sauce, gras, etc.), les plantes malades ou couvertes de parasites, les litières d’animaux familiers (lapins nains, chats…), les déjections humaines et les cendres de charbon de bois.


LES DÉCHETS DU JARDIN

Les tontes de gazon et les feuilles mortes peuvent être mises telles quelles. Les tailles de haies ou d’arbustes doivent être broyées avant leur compostage pour que la décomposition soit rapide. Il en est de même pour les produits ligneux : pommes de pin, glands, aiguilles de pin et copeaux issus du tronçonnage. Les mauvaises herbes sont acceptées, à condition qu’elles ne soient pas montées à graines. A proscrire : les feuilles et les fruits malades, la sciure de bois, les végétaux traités avec un désherbant et les mauvaises herbes qui se multiplient par division du système radiculaire, comme le chiendent ou le liseron.